Courrier
Ton avis m'intéresse...
Un lecteur même moyennement attentif aura remarqué sur chaque page la présence obstinée d'une incitation à s'exprimer (tout en bas, pour ceux qui se sont contentés de feuilleter sans lire).
Pour les distraits, les timides et les bavards, il est aussi possible d'utiliser le formulaire ci-dessous. Note qu'il y a de très fortes chances que ta contribution soit publiée, sauf avis contraire clairement précisé. Un prénom ou un pseudo en début de message simplifierait la maintenance, merci.
...sauf si tu travailles dans les médias : une FAQ t'est spécialement destinée, qui fera gagner du temps à tout le monde.
J'accepte que ce courrier soit publié :
Ma contribution :
Calle Luna (17/11/02) : Bonjour, Nous souhaiterions savoir si vous seriez favorable à nous communiquer une intervention de votre association, la résentant,... que nous diffuserions sur notre site dans la rubrique "Expression" ? A vous lire Salutations Corto Calle Luna http://calle-luna.org Ndlr : quelle association ?
Djibibi (12/11/02) : Cest gentil davoir publier ma question ! (*) La mendicité, le seul moyen pour un jeunot sans domicile fixe de gagner quelques sous vu que le rmi lui était encore inaccessible mais aussi une excellente expérience pour confondre rapidement quelquun qui na jamais tendu la main mais qui na sans doute quobservé de lextérieur les us et coutumes de la rue ! Ainsi, dans ta rubrique manche, tu annonces 5/600 de lheure ? c vrai, c de la vantardise, quoique ! 1200 frs et des poussières de 10h00 à 12h30 « posté » les fesses par terre avec ma chienne Héroïne devant un Monoprix dune ville de Haute-Savoie le 24 décembre 93, sen approche bien plus que tes 20 à 100 frs par jour car là tas annoncé le tarif de ce que gagnait un mendiant de lheure ya dix ans ! Si tavais fait le « tape-cul » , et oui cest fatiguant dêtre debout, je précise à tes lecteurs que le « tape-cul » est le terme officiel usité dans toute la faune et la flore de nos bas-fond de France et de Navarre signifiant la technique de mendicité qui se fait assis sur le sol, généralement accompagné dun petit écriteau en carton avec inscrit jai faim dessus, ou une autre locution plus racoleuse servant à émouvoir le passant pour quil se décide à donner une petite pièce dans ta main ou dans une petite boite quelconque, tu aurais vu par toi même que den un endroit fréquenté par un peu de monde (zone piétonne, devant la poste, Monoprix, bouche de métro, ou devant une boulangerie le matin à 8h00 si taimes les croissants chauds, etc ) on gagne les 20 à 100 FRS de lheure jusquà tarissement de la source qui arrive après plusieurs jours car les gens on en vite marre de toujours donner aux mêmes mais dès quils voient une nouvelle tête, comme par miracle, les porte-monnaie souvrent ! Si tu veux en plus des croissants pour ton petit déheuner il suffit de se mettre entre 8h00 et 10 h 00 devant une boulangerie, puis à la poste de 10h00 à midi, et le soir de 16h à 18h00, pour avoir que la monnaie et un ou deux billets ! Parlons aussi de linscription sur le carton. Cest important pour se faire remarquer ! Saches que nimporte quel publiciste, se rappelle de lhistoire dun aveugle new-yorkais qui tapait la manche un 20 mars au bas des gratte-ciel et qui suite à sa rencontre avec un publicitaire charitable qui navait pas de monnaie lui avait malgré tout permis de faire ce jour là, la meilleure recette de sa vie en inscrivant simplement sur un écriteau en carton « aujourdhui cest le printemps, vous, vous pouvez le voir, moi pas », alors le jai faim, une petite pièce pour manger, je suis sans ressource, etc lassent très souvent les clients généreux, alors que quelque chose de plus audacieux qui ressemblerait à « cest pas juste, vos poubelles sont pleines et moi jai le ventre vide » interpelle suffisamment pour dune part, fermer le clapet de ceux qui nous traitent de fainéant et dautre part force énormément les gens à donner pour se déculpabiliser, un « soleil » au lieu de la ferraille jaune ! Le « soleil » est la première pièce que jai eu entendant pour la première fois la main, et dans le langage courant de la rue, cétait la pièce de dix francs ! Curieux que tu nen parles même pas ! c important pourtant pour le futur clodo de comprendre ce quon parle dans nos bas-fond ! De plus, jamais le terme « routard » (=vagabond) nest employé, ni celui de « priante » (= faire la manche à léglise lors dune messe) et là pour remplir ses poches, le bonsoir ou le bonjour, en regardant les gens droit dans les yeux et en souriant , sont de rigueur ! Tu parles de la « rencontre » ( demander une pièce aux gens en les abordant dans la rue) comme étant une technique peut rentable, alors que moi par exemple, jai fait 3 soleils, la première fois que jai pratiqué celle-ci et pour lanecdote, jai côtoyé de nombreux anciens qui faisait facilement plus de 150 à 200 frs de lheure, car ils avaient dénormes besoins financiers, se soûlant dans les bars et non à la « majo » (diminutif de majorette, la bouteille plastique de 1.5L de jaja) alors les 5/600 frs par jour cest le tarif quun mendiant professionnel se fait ! Ya même eu une fois une émission « combien ça coûte » où dans le metro parisien ils avaient mis plusieurs faux mendiants ! la femme avec son gosse : 200 de lheure (les femmes doublent la mise) le musicien : 120 frs ! le clodo avec son litre de rouge affalé sur le sol en train de dormir : 20 frs ! Tu parles aussi de faire les poubelles, cest très bien pour faire pleurer dans les chaumières, mais comme il est vraiment plus simple de demander aux cuisines dun resto des restes, ou le soir à une boulangerie un bout de pain et à un boucher-charcutier un morceaux de saucisse, que là tes propos frisent lescroquerie intellectuelle vu quen moyenne un commerçant sur trois répond favorablement en remplissant ton estomac vide ! Idem, si tu fais le soir la tournée des boutiques pour demander une petite pièce, en moins dune heure cest plus de 100 francs ! J'arrête pour aujourd'hui !
Les Français sont malgré tout très généreux ! Bien plus que tu ne le crois, mais il est vrai que si tavais mendier ton pain en étant ne serait-ce vraiment quun seul jour dans la peau dun nécessiteux tu comprendrais pourquoi je te demande de revoir ta rubrique manche de ton site parce quelle est fausse et en plus elle ternit limage de tous les complices de ma "survie" ! Salut :-)
Ndlr : c'est une très bonne chose que le chapitre "la manche" soit archi-faux pour toi. Tant mieux si d'autres y rajoutent leur vérité perso. Quant à "combien ça coûte ?" : faux mendiants, dis-tu ? ;o)
Précaire (07/11/02) : Bonjour à tous, Pour linstant, je nen suis quaux pages perso, mais on doit être à peu près sur la même longueur d'onde. Venez me voir, il y a au moins autant d'humour féroce et aussi quelques dessins de cul vachement branchés sur l'exclusion (faut bien attirer le client) : http://precaires.free.fr Bonjour des Hautes-Pyrénées. Précairement.
ndlr : dans la même famille, demander aussi Exclus en action - RMI (redevenons moins isolé(e)s)
Djibibi (01/11/02) : est-ce parce que j'étais à la rue que j'ai du mal à avaler que tu y étais ?
ndlr (25/10/02) : - Espace Handicap Moteur : Nuss, Stickel, Streiff, Marestin et les autres... Ils étaient les figures emblématiques du mouvement du 11 mars 2002 en faveur des grands handicapés dépendants : que devient cette action ?
Pour ceux qui ne connaissent pas ce site, profitez-en pour fouiller, c'est du solide. Et abonnez-vous, c'est mis à jour chaque semaine.
Franck (18/10/02) : Bonjour, Je m'appelle Franck *** , en lisant vos textes , j'ai eu une idée qui pourrait peut-être aider quelques personnes à ne pas mourir de froid , car j'ai plusieurs chambres et studios de libres avec jardins dans la campagne Vendéenne, cela pourrait permettre de loger des personnes serieuses qui souhaiteraient revivre au chaud et au calme et leur permettre aussi de toucher le RMI. Merci de transmettre le message et à bientôt... Franck ***. Ndlr : Je ferais suivre, mais vous devriez contacter les associations spécialisées dans le logement, type Habitat & Humanisme, par exemple.
lalala (17/10/02) : Bonjour, je suis une élève de seconde et je me suis engagée à faire un dossier sur les personnes Sans Domiciles Fixe. Après une bonne recherche sur votre site j'ai tiré beaucoup d'information et je vous serait reconnaissante de m'en envoyer des complémentaires sur les problèmes que vous avez rencontré lors de votre propre réinsertion et quelle est votre activité aujourd'hui? D'avance Merci ndla : problèmes de réinsertion : pléonasme ;o) mais quelques'uns sont détaillés chez RMI (redevenons moins isolé-e-s), par exemple. Mon activité actuelle ? RMIste, pourquoi ? Vous avez un boulot à me proposer ?
etnic_itsic (09/10/02) : salut je n'ai pas de conseil a te doner je ne suis qu'un petit con de 24 ans.qui suis ne en france et y ai vecu.j'y ai etudie aussi(pas bien,mais etudie quand meme). bref j'ai quitte la france car je crois que cet un monde faux,la republique,democratie etc......alors qu'il y a des pauvres mecs qui crevent de faim et/ou de froid.dans des cabines telephoniques,des metros etc. encore une fois je n'ai pas de solutions pour les gars comme ca,si ce n'est que de se mettre tous ensemble et soit de quitter le pays pour aller dans des pays plus chauds..ce qui evitera la mort par le froid. il se trouve que j'ai quitte la france pour venir m'installer en israel(etant de confession israelit),je suis venu dans un pays ou je ne connaissais personne et ai du former mes amis<qui se sont devenu des freres de survie>. bref copain je t'encourage egalement a connaitre tes freres de survie. ce que tu as fait est super....si tu veux que les choses avancent va crier ces verites aux gueules des responsables. bye bonne chance l'ami
CESF (04/10/02) : C'est un peu trop facile de cracher sur les "petits jeunes" travailleurs sociaux qui essayent tout simplement d'aider toutes les personnes en situations d'exclusion dans un système, il est vrai pas toujours très bien adapté pas toujours très bien adapté... Et désolé pour ce langage que vous devez considéré trop "politiquement correct" Je vous vouvoie, excusez-moi encore, mais je respecte encore trop la nature humaine. je ne suis que étudiante CESF
Philippe (27/09/02) : JE suis blanc, d'origine française, fils de médecin et de patron d'entreprise, bac+3, en concubinage et bientôt propriétaire, je n'ai donc peur de critère favorable pour devenir SDF ... Et mon éducation bourgeoise m'a toujours donné tendance à regarder de travers les personnes assises par terre sur les troitoirs, ou plutôt faire semblant de ne pas les voir. Ton ton, le style d'écriture incisif, la rage contenu dans tes textes m'ont donné à réfléchir sur ce que je pensais avant et ce que je verrais dorénavant. Je ne vais pas te remercier (cela ne t'avancerait pas à grand chose) mais plutôt communiquer ton adresse à tous ceux autour de moi qui mangent tous les jours et dorment tranquillement sous un toit. J'espère qu'il regarderont eux aussi les troittoirs différement vus qu'ils savent tous lire et ont accès à Internet.
Bonne chance pour la suite. Philippe.
Patrick [ndlr : Patrick Henry, ex-toubib du CHAPSA de Nanterre](17/09/02) : Bonjour à vous et à tous,
J'avais déjà il y a quelque temps jeté un oeil sur votre site. Trop rapide certainement, malgré qu'il ne soit pas inintéressant. Beaucoup de choses vraies et "inusables", beaucoup de choses anciennes, déjà déflorées depuis longtemps et pour la plupart obsolète. Quant à ce qui est de votre expérience personnelle de la rue, j'ai pour habitude (fâcheuse parfois) de toujours faire confiance a priori à mes interlocuteurs.
Quelques anciens de mes "patients" m'ont recommandé d'y retourner, ce que j'ai fait. Et là, surprise, j'ai vu que j'avais l'honneur d'être cité, juste à côté de mon meilleur ami et néanmoins collègue Patrick Declerck. Je ne m'étendrai pas sur la qualité de son ouvrage - à lire ABSOLUMENT - d'autres l'ont déjà fait avant moi. J'ai lu attentivement le courrier d'où émergent, comme vous le signalez, quelques auteurs dont trop bizarre particulièrement proches des réalités, même si la souffrance porte peut-être à l'exagération. Ma modestie naturelle ;:)en prend un coup.
"Inventeur de la vigilance médicale locale" ! C'est beau, flatteur et réducteur à la fois. Je n'ai inventé ni la vigilance, ni le médical, et encore moins le local. J'ai eu la chance et l'extraordinaire privilège d'être le médecin des SDF à Nanterre de 84 à 92, comme vous l'indiquez. Plus de 50.000 consultations, en fait plus de 50.000 rencontres. C'est ça le plus important. A une époque où tout le monde (en dehors de quelques organisations caritatives) se désintéressait de ce problème, j'ai dû lutter contre d'invraisemblables oppositions de toutes origines. Y compris parmi certains qui, aujourd'hui, revendiquent une certaine forme de "propriété" dans ce domaine. J'ai connu là les moments les plus forts et les plus exaltants de mon excercice professionnel. Au plan humain d'abord. Mais là, on touche au domaine de ce qui m'appartiens intimement et que je garde au fond de moi, pour moi. Ce n'est pas de l'égoïsme mais ce sont nos fibres personnelles qui sont en cause et qu'on ne peut évidemment pas partager au risque de verser dans un exhibitionnisme impudique. En même temps, j'ai appris la tolérance, le respect, la patience, l'obstination et la haine profonde de ce qui est, de près ou de loin, totalitaire.
Mes vraies fiertés dans ce que j'ai fait à Nanterre est d'abord d'avoir été le premier à le faire, à oser se lancer sur un terrain totalement vierge. Voilà pour l'orgueil. Ensuite, et c'est sans doute le plus important, c'est d'avoir fait école. Peu de ce qui existe en ce moment dans ce domaine (et pas seulement au plan médical) n'est pas parti de la consultation de Nanterre. Bien plus qu'une simple initiative locale, cette consultation a établi (presque involontairement) un concept, une doctrine, la preuve que soigner, écouter, prendre en compte la vie des SDF était possible. Il en fallait un pour le montrer, je suis fier d'avoir été celui-là. Je suis fier d'avoir exploré ces corps et ces esprits déchirés en n'oubliant jamais que j'avais à chaque fois deva,nt moi un individu différent, à part entière.
Le revers de la médaille est bien sur personnel ; c'est l'usure, la fatigue, une sorte de "déprime" pour parler simplement qui m'ont conduits à abandonner. Pas pour un autre sujet ; j'y suis encore activement, mais différemment.
L'autre revers est qu'une réelle nouveauté comme ce que j'ai créé ne pezut réussir que si tout se fait à l'mage de celui qui en est le créateur. C'est un véritable danger. J'ai ma façon d'être à moi et à rester trop longtemps sur le même mode d'action fait courir le risque d'une forme frustre de phénomène sectaire. Les gourous sont des gens dangereux.
C'est la raison pour laquelle, lorsque Xavier EMMANUELLI a pris ma succession à Nanterre il a pu, sur les bases de quelque chose qui existait déjà, donner un nouveau souffle, capital, à ce type d'action. Ce nouveau souffle était nécessaire pour donner une impulsion supplémentaire (brancher le turbo, en quelque sorte). On connaît la suite heureuse de ses initiatives.
Mais pour vous rejoindre, combien d'entre nous essaient d'éviter les pièges du plaisir de la notoriété, du puvoir, parfois de l'argent. L'exclusion est devenue un créneau professionnel et bien entendu les acteurs les plus efficaces sont aussi, souvent, les plus discrets.
Quel est l'apport de la Médecine dans l'aide que l'on peut fournir au SDF ?
Les médecins ont souvent le tort de croire beaucoup trop en leur importance. Avant d'être de la Médecine, du social, etc... c'est de l'humain dont il s'agit.
Le reste, le concret, le pragmatique vient tou seul si on bien cela en tête.
Nous ne sommes pas là pour nous faire plaisir, pour gagner un purgatoire ou je ne sais quel bénéfice secondaire.
Je ne sais pas si je crois en dieu ou pas, et je m'en moque. Toute les démarches mystiques sont vouées à l'échec, POUR LE SDF. Elles ne font du bien qu'à leurs auteurs.
Ce qui compte, c'est que des milliers de types sont dans une galère effroyable. Que notre boulot c'est sinon de les en sortir, au moins de leur rendre cette galère supportable. C'est qu'on réduise la souffrance autant qu'il est possible de le faire. C'est qu'on arrête de faire semblant d'inventer des choses que l'on sait depuis maintenant près de dix ans. C'est de laisser à leurs fantasmes les faux prophètes et les vrais arrivistes. C'est de lutter, d'être réaliste et honnête avec soi-même pour commencer, avec les autres ensuite.
Désolé d'avoir pris autant de place sur votre courrier mais un des avantages de votre site est de pouvoir s'y livrer un peu, un tout petit peu.
Mais comme ce n'est pas en vous écrivant des tartines que les problèmes vont se régler dans la rue, vous comprendrez que j'y retourne. Il y a encore beaucoup de travail. C'est la dure loi du Rock'n roll!
Si je peux éclairer un peu les lanternes des uns ou des autres, je retournerai lire le courrier de temps en temps et puis ... on verra.
Bon courage à vous, bon courage à tous.
Patrick HENRY
ndt : Chapsa - Emmanuelli (Xavier), gourou, Trobizarre, Declerck - inventeur, Samu social. Conservez vos a-priori, toubib, il n'y a pas de fâcheuse embrouille ici.
Solvane (12/09/02) : d'un clic et me voilà embarquée sur ton site pour un bon moment, en ayant l'impression de m'en prendre plein la tête pour pas un rond (ben oui parce que d'hab, je suis payée pour ça...!). Même si quelque fois t'y vas un peu fort à mon goût, j'ai trouvé un réel intérêt à parcourir ton site. "une éduc pas pure et dure..."
Ndla : ;o)
Corinne (11/09/02) : Je travaille aux archives départementales de la SAVOIE où j'inventorie les procédures criminelles du Senat de SAVOIE (l'équivalent d'un Parlement français)au XVIIIe siècle. A cette époque, on appelait les SDF des "roulants" et ils sont en cause, comme victimes ou accusés dans de nombreux procès. je prépare un article sur le sujet pour une société d'histoire locale. la législation savoyarde était très dure pour "les fainéans et vagabons" mais heureusement rarement appliquée... Tout cela pour vous dire que je cherche une définition claire de ce qu'est aujourd'hui un SDF-migrant ,en dehors de l'évidence précarité de logement. merci si vous avez une idée. si cela vous interesse, je vous enverrai mon article Bonne soirée
Okazou (10/09/02) : je travaille sur les SDF au Japon, et j'ai cree un site (en anglais, parce qu'en japonais c'est pas encore ca) et je me suis permis de faire un lien avec votre site (dans la section archive). stade de mon site ....hum... preliminaire... mais je laisse l'adresse okazou. http://www.aboutpoverty.netfirms.com
moi
ps: le provider c'est netfirms, mais je me fais pas de pognon.
ps : contrairement a ce que pourrait faire croire
Epousix (10/09/02) : Pour lutter contre l'exclusion l'urgence sociale a été décrété, crois-tu que le dispositif actuelle est en adéquation avec la demande des SDF, d'ailleurs qu'est-ce que l'urgence sociale
Ndlr : le sdf ne représente qu'une infime partie de l'exclusion, la plus visible. Pour comprendre l'urgence, prendre une carte dans quelques assoces. Quant au décret dont vous parlez, cela semble correspondre à ce que j'appelle "effet d'annonce". M'enfin, c'que j'en dis, hein...
Brave petite (08/09/02) : alors la je peux dire que tu viens de m'en foutre un sacré coup. Moi qui ne suis qu'une brave petite lycéenne qui se voyait déjà educ alors que je n'ai pas fréquenté beaucoup d'exclu.La je peux dire que je vais me remettre rapidos en question. Mais dis moi t'as du les côtoyer un bon bout de temps les educ pour les connaître comme ca? [ndla : quelques mois, mais on apprend vite ;o)] C'est bien maintenant je vois le métier d'educ de l'autre cote que celui que la société veut nous monter...
Claire (30/08/02) : Bonjour, Félicitations pour votre courage et l'existence de votre site que je viens de découvrir. Le ton humoristique donne beaucoup de force aux propos que vous tenez. Je combats principalement le racisme et les discriminations, qui ne sont d'ailleurs qu'une expression facile de la volonté d'exclure. Je n'ai pas encore lu tous vos textes mais celui concernant les élections me semble justement analysé. Acceptez-vous que je fasse un lien de mon site vers le vôtre? Je crois que mes visiteurs gagneraient à vous connaître. Cordialement, Claire Aymes, MEI 13 adresse : http://claire.aymes.free.fr
Ndt : MEI, c'est pour Mouvement écologiste indépendant (le truc d'Antoine Waechter, pour situer). L'adresse indiquée renvoie donc sur un site politique local (Marseille) ouvert à l'occasion des législatives 2002. Gag : leur page de liens est en "erreur 404 ". Je ne suis pas écolo : si vous saviez le nombre de moustiques que je flingue chaque année à grands coups d'aérosols...
Asphmer (14/08/02) : SAlut , je vous présennt une association de la prise en charge des enfants des rues , qui besoin d'aide pour finenssé un Projet "point d'accuiel" .. site www.asphmer.fr.st , [...]
Ziwa (14/08/02) : Je te remercie Gabrielle, et oui je connais bien Ken Loach et j'aime beaucoup, même si je regrette qu'il n'existe pas d'équivalent dans notre petit pays du fromage qui pue.
Cela dit, comme j'apprécie l'odieux personnage qui webmastérise ce site, et comme je n'aimerais pas transformer les lieux en forum de cinéma, je vais écourter ce message au prochain point. Ndlr: pour comprendre, voir la rubrique cinéma un peu plus bas.
Jean (08/08/02) : J'ai bien aimé lire ce texte ça me rappelle ma situation
Ndlr (09/08/02) : deux courriers de début août effacés. Ce n'est pas de la censure, c'est pour de bonnes raisons.
BZ (29/07/02) : 3 juillet 2002 Lille 75 hommes 14 familles 30 enfants passent la nuit dehors(source samu social de Lille). A l'armée du salut de Lille 15 places hommes sont disponibles en CAU (*), cependant un ordre a été donné (par qui?)de ne pas accueillir qui que ce soit, en raison d'un "problême" lié à l'occupation des locaux par des demandeurs d'asiles précemmement "exclus" de la structure par les forces de l'ordre. Pendant +sieurs jours cette situation s'est repétée au mépris du bon sens. Quelle chose extraordinaire d' avoir des places disponibles, et de n'accueillir personne. (*) Ndt : Centre d'Accueil d'Urgence
Gabrielle (22/07/02) : Salut, comme je passe régulièrement prendre des nouvelles... neuves.... (sourire) Un tuyau pour Ziwa... Ken Loach, tu connais ? Des films à voir absolument, pas tous le même jours, sinon déprime garantie.... la vie n'est pas cool pour tous tous les jours... Et il n'a pas toujours autant d'humour que notre hôte... Au fait, toi, vous [ndla : lecteur, reste calme, c'est moi qui suis visé...], 6 ans sans cinéma, c'est pas sérieux... Ce qui suit je l'ai pompé dans l'encyclopédie de Voilà.... @+ Gabrielme
Kenneth Loach, dit Ken Loach ). Cinéaste britannique (Nuneaton, près de Warwick, 1936 ). Depuis Poor Cow (Pas de larmes pour Joy, 1967 ) et Kes (1969 ), qui lui valut une consécration internationale, il a consacré son uvre aux exclus, aux marginaux, aux éternels vaincus de l'histoire et de la société, afin de redonner, selon son expression, «une voix à ceux qui n'en ont pas ». Dans Family Life (1971 ), il analyse avec une froideur féroce un cas de schizophrénie provoqué par le système social et éducatif. Après Black Jack (1979 ), dont l'action se déroule au XVIIIe siècle, Hidden Agenda, un thriller montrant les exactions de la police britannique en Irlande du Nord, et qui obtint le Prix du jury au Festival de Cannes (1990 ), il poursuit sa dénonciation des ravages du thatchérisme dans Looks and Smiles (Regards et Sourires, 1981 ), peinture de rêves brisés et de vies sans issue, dont le style s'inscrit dans l'esprit documentaire du Free Cinema. La dure réalité de la vie quotidienne des ouvriers réduits au chômage est décrite avec tendresse dans Raining Stones (1993 ) et Ladybird (1994 ). Après avoir changé de registre avec Land and Freedom (1995 ), dont l'action se déroule pendant la guerre d'Espagne, et avec Carla's Song (1996 ), qui dénonce l'intervention de la CIA au Nicaragua, il est revenu à la peinture de la réalité sociale britannique avec My Name is Joe (1998 ). Dans Bread and Roses (2000 ), il déplace le lieu de sa critique aux États-Unis, lieu par excellence des contrastes sociaux.
Ndla : Comment ça va, Gaby, depuis tout ce temps ;o) Les critiques de "My name is Joe" m'avaient convaincu de voir au moins celui-là. En fait, je ne l'ai raté que trois fois (à ma connaissance) mais je garde espoir...
CChambaud (22/07/02) : Bonjour
Votre galère est bien exprimée, avec beaucoup d'humour. C'est bien d'avoir réussi à s'en sortir (enfin, si on veut...) c'est là qu'on voit qu'il y a un sacré décalage entre la réalité et ce qui nous est abreuvé entre la télé, les journaux et la radio. C'est une honte aussi que les administrations soient aussi nulles et lentes. On n'est vraiment pas considéré quand on n'a pas d'argent, et le problème c'est que maintenant, il en faut beaucoup, et de plus en plus. Ca devient dramatique.
Enfin, vous ne manquez ni de courage, ni d'obstination. Avec tout ça, en restant honnête par dessus le marché!!!!!
"Jeune" fille (22/07/02) : "Jeune" fille 35 ans, plutôt désarmée, connaît petit con "trois claques", avec sursis, cherche d'abord à communiquer et puis éventuellement rencontrer taulard pour, en désespoir de cause, inculquer au jeune trou du cul un minimum de principe de liberté et de comment va la vie. Voire lui foutre une grosse trouille.
Merci d'avance et bon courage.
Ndlr : pour la trouille, entre autre, abonnez-le à Dedans-Dehors, publication de l'Observatoire Internationnal des Prisons. Une autre possibilité consiste à visiter la page Petites Annonces du journal de rue Macadam. Si quelqu'un a autre chose à proposer, je transmettrai.
Ziwa (21/07/02) : Cher toi, je suis cinéphile et étudiant en école de cinéma ( la pire des races quoi... ). J'aurais aimé - oui - que tu me conseilles certains films - bons si possible - traitant de sujets sociaux ( à la manière du "L627" ou du "Ca commence Aujourd'hui" de Bertrand Tavernier )... Voilàààà.
Ndla : bah ?! J'ai rien contre les étudiants en école de cinéma, moi ! Juste un petit problème : le dernier film que j'ai vu en salle remonte à une demi-douzaine d'année, et je n'ai pas la télé... A la rigueur, si tu disposes de 30$, essaie http://www.homme-moderne.org/rienfoutre/danger/cassette.html . Si c'est bien, je rachète moitié prix, ça marche ? Mizajour 27/07/02 : l'a pas voulu payer pour voir :-(
Thierry (11/07/02) : Bonjour, je travaille dans une association qui accueille des allocataires du rmi. Nous gérons (nous, travailleurs sociaux...) un site imparfait et incomplet avec les personnes que nous rencontrons : une fabrication collective... J'ai vu et surtout lu vos textes : acceptez-vous que je fasse un lien à partir de notre site ? Je l'ai placé - tout à fait provisoirement : c'est à dire que je le retirerai si vous n'étiez pas d'accord pour figurer - à la page RMI, sous l'intitulé, Expression, en reprenant votre phrase d'intro entre guillemets. Nous pourrions le placer momentanément sur la page d'accueil dans la rubrique Sélection/actualité. A vous de me dire. cordialement [...]
http://www.jclt.asso.fr/soasif/index.htm [ndlr: liste intéressante de liens]
Ndla: Certes, Web'xclusion est sous copyright, mais uniquement parce que la notion de "copyleft" est mal connue. Pour résumer, disons que la copie, la reproduction ou la distribution de tout ou partie du site est libre à deux conditions : ne pas se faire de fric avec (y compris les diverses formes de rémunération des journalistes et assimilés ;o) et indiquer l'origine. Les simples liens rentrent parfaitement dans ce cadre. Mais ça fait toujours plaisir d'être prévenu, merci.
Az (10/07/02) :
je
Ndlr: Exact ! Tout le site aurait pu être écrit à la première personne, mais c'était moins marrant.
Doc (03/07/02) : je ne sais pas qui vous étes mais je tenais à vous féliciter pour votre site. bravo. plein d'humour et de réel. voyez-vous, même quand on est dans "les inclus", on peut souffrir d'exclusion. Qui se ressemble, s'assemble et si donc pour de multiples raisons vous ne ressemblez pas sur certains points à vos concitoyens, eh bien dehors, bien sur tout cela est fait avec beaucoup d'hypocrisie; je ressens cela très fort et parfois je suis très en colère, de cotoyer ces gens dits normaux...Ces gens ne veulent pas être dérangés, si vous leur parlez de tel ou tel problème, la pédophilie par exemple, la plupart ne veulent rien savoir. j'ai parfois envie de les piler. bon j'espère que je me sui fait comprendre un peu.
Ndlr : message perso à Sylvie Bidel : je ne connais pas de personnes susceptibles et Libé, entre autre, passe régulièrement des annonces pour des émissions télé. Relire aussi la faq, merci.
Cécile (17/06/02) : (ndlr : à propos de la célébration laïque à la mémoire des morts de la rue qui a eu lieu le 11 juin 2002 à l'Hôtel de ville de Paris.)
[...] Etonnant!! Nous étions environ 700 dont la moitié vivant ou ayant vécu à la rue. Digne, vrai, et chacun était chez soi. C'est la première fois, en 18 ans de présence à la rue que je vois une telle mobilisation.
[...] il faut que tu imagines les lieux et 5 écrans géants. Sur celui du centre, une caméra projetait ce qui se passait sur la pelouse centrale: noms amenés, bougies, arbres, engagements... Sur les 4 autres, des peintures et photos faites par leurs copains à leur mémoire. Un buffet formidable, non pas des petits fours, mais des salades joyeuses, de la variété de viandes, des fruits et pâtisseries sublimes, des jus de fruits pressés... Le top! où les serveurs étaient d'une très belle attention... Et tout le personnel de la Mairie qui s'est pris au jeu. La parole circulait entre les personnes d'où qu'ils viennent. Les quelques habitués des salons observaient que pour une fois, c'était pas guindé!
De la rue ou pas, de grands fauteuils à acoudoirs dorés faisaient l'affaire! Riton la Manivelle, à l'orgue de Barbarie nous a même fait chanter et danser (ceux qui voulaient) Une grande dignité et beauté. Pas de fausse note ni de violence. Etat de grâce! Un signe sur la route à poursuivre, une étape seulement!
Il faut poursuivre: Le lendemain, on me téléphonait d'une petite ville de province: un homme de 32 ans qui vivait à la rue est mort. Enterré en terre commune, sans que ses copains ne soient prévenus. Ils préparent une croix qu'ils peignent à sa mémoire et veulent poser sur sa tombe: on ne veut pas leur dire où il est enterré... Un travailleur social me demandait conseil... [...]
Ndlr : voir les pages faire-part et célébration
Jean-Jacques (17/06/02) : Bonjour,
J'ai besoin juste de ton accord. Nous sommes une petite association à Rouen "les Repas chauds" nous organisons des repas quatre soirs par semaine où nous mangeons avec ceux qui viennent spontanément de la rue ou d'ailleurs, nous demandons juste un prénom. Les accueillants sont tous des bénévoles d'origine chrétienne ou non. J'ai aimé le passage de la soupe et j'ai l'intention avec ta permission de le reproduire dans un petit journal que nous éditons à la fin de chaque année pour nous-même et nos donateurs. Nous sommes hors de toutes subventions officielles et ne vivons que de dons et de quêtes. Voila, bravo pour ce site, si tu désires d'autres informations sur les "Repas chauds", à ta disposition.
Fraternellement
Jean-Jacques ---------------------------------------------
(27/06/02) : Bonjour, Les "Repas Chauds" ont été fondés il y a maintenant 13 ans par un diacre et des sours et n'a pas cessé de fonctionner depuis. Nous sommes fort mal installés dans l'annexe d'une église maintenant désaffectée. Nous sommes une équipe de 30 bénévoles environ appelés "accueillants", les religieux ont laissé la place à des laïcs, de tous horizons, sans aucune préférence confessionnelle, association déclarée seulement depuis un an. Notre devise est "vivons cachés...." , donc aucune subvention publique qui améne souvent beaucoup de tracas du style : application de la réglementation hygiène et sécurité etc...Pour le financement, notre budget est réduit au minimum, nous ne vivons que de dons venant surtout des paroisses catholiques environnantes et clubs, Kiwanis notamment et la banque alimentaire. Nous ouvrons quatre soirs par semaine, lundi, mercredi, vendredi, dimanche et les soirs de Noël, nouvel an et Pâques. Cela du 1er novembre au 15 mai environ. Cette année nous avons servi 2800 repas. Nous ne pouvons accueillir que 30 personnes par soir, mangeant tous à la même table, accueillants et accueillis mélangés, ce qui nous permet de discuter ensemble. Pour être accepté au repas, nous ne demandons qu'un prénom et l'observation d'un règlement interne que nous énonçons avant chaque repas, voici ce règlement très succinct. -Les Accueillis sont acceptés quelle que soit leur situation, boulot ou pas, logement ou pas.(Il y a aussi des détresses morales qui ont besoin de se sentir entourés) - Ne pas être en état d'ébriété avancé : c'est jugé par l'accueillant à l'entrée. - Ne pas fumer avant le café -Après le repas, aider à la vaisselle et au nettoyage des locaux. -Chacun se met à table où il veut, simplement des places pour les accueillants sont réservés (cinq par soir environ) Dans le cas de non application de ce règlement ou de propos agressifs et actes de violence , il peut y avoir des exclusions temporaires ou définitives. Cette année il n'y eut qu'une exclusion temporaire : l'accueilli avait fait le mur pour ne pas faire la vaisselle! (nous avons un jardin attenant dont la porte est fermée pendant les repas avec sonnette à l'entrée pour les retardataires à qui nous donnons des sandwichs). Nous accueillons de 18h à 18h15 et cela se termine aux environs de 20h. Chaque année nous organisons aussi une sortie avec repas au restaurant, cette année ce fut Caen et Ouistreham avec visite du Mémorial, nous étions environ une quarantaine. Parfois nous demandons de l'aide en dehors des repas : ramassage de charbon dans les caves pour notre cuisinière, sciage de palettes, nettoyage du jardin. Avec les accueillis originaires d'Afrique du nord, nous organisons chaque année un couscous cuisiné par l'un d'eux. Un mercredi par mois nous avons un atelier cuisine, où nous apprenons aux volontaires quelques plats bon marché. Nous sommes installés au 19 rue des Requis à Rouen et les accueillis appellent familièrement les Repas Chauds "les Requis".
Ce que nous tentons , les accueillants, c'est d'être le plus chaleureux possibles, nos "richesses" n'étant que dettes envers les plus démunis, et ne demeurent richesses que dans le partage. Le scandale de notre époque n'est pas la pauvreté mais la richesse non partagée. Là est l'injustice de notre temps. Et puis je t'avouerai que personnellement, les accueillis que je rencontre m'apportent énormément , j'ai même parfois l'impression d'un certain déficit à leur égard...Il m'arrive souvent de ne savoir que dire...devant tant de détresses, alors j'écoute.
Tu feras ce que tu voudras de ce message, tu peux le mettre sur ton site et je suis prêt à répondre aux questions éventuelles.
Très amicalement,
Le Maltais (12/06/02) : J'apprécie ces mots simples d'Isa. Et je tiens à lui souhaiter bonne chance pour ses études et la suite. Quant au site, je le trouve assez bien fait. J'y ai trouvé des choses intéressantes et d'autres moins. Mais il amène la réflexion et ce n'est jamais une mauvaise chose que de réfléchir. J'ai vu hier, sur le mur d'une gare, un graffiti: "circulez, y'a rien à vivre". Chacun comprend comme il peut! Le Maltais
Armelle (12/06/02) : actuellement en deuxième année en école d'assistante sociale je recherche des témoignages ou des titres d'ouvrage sur les personnes "SDF" et plus particulièrement sur le passage à la rue en logement autonome. comment et pourquoi certaines personnes aprés un passage à la rue réintègre un logement et d'autre pas ou passe par un logement mais retourne ensuite à la rue. tout ceci afin de m'aider dans l'élaboration de mon futur mémoire de dernière année merci
Frédéric (11/06/02) : Salut,
Je viens de ton site. Ayant eu une expérience de la rue (dès 14 ans avec les gens du trottoire puis retour puis 1 ans dans un camion puis ... on en fini jamais) je me demande pourquoi tu assimile SDF et clochard. L'odeur, le degrès de j'men foutisme et la vie de groupe ne sont pas les mêmes entre clochard et SDF. Sinon rien à dire: ton site est vraiment bien. Je me demande ce que vont devenir tous ces humains dans les mois à venir puisque la politique annoncée et de remettre en occupation-emploi les RMIstes, de détruire 1.5 M de logement avant (combien de temps ensuite) les reconstuires. On imagine que les plus faibles (cloch, sdf) ça fait mauvais genre pour la vue et c'est plus facile à "éliminer de la vue" que le vrai banditisme. frederic [...] PS : Si je peux être d'une aide quelconque ponctuellement sur une action précise, j'ouvre mes portes.
[...] ndlr : le courrier reçu avant n'a pas disparu, mais changé de place. Il est dorénavant librement consultable à l'adresse suivante :
Suite du courrier envoyé avant
c'est bizarre comme formule, non ?